Le Réinventaire, c'est un projet écologique, social et culturel qui se déroule dans le Quartier Politique de la Ville de Maromme.

Il s'incarne dans un espace physique, spécialement designé pour le projet, dans lequel les habitant.e.s sont reçu.e.s pour y déposer des objets de leur quotidien. Un objet auquel on est attaché, sans restriction d’encombrement. Chaque objet est réinventé (dénomination, définition, fonction) par des auteur.rice.s et illustrateur.rice.s en co-création avec les déposant.e.s pour, in fine, établir un inventaire collectif imaginaire. Ces micro-ateliers sont encadrés et fondés sur des protocoles simples, des jeux de sons, d’images permettant à chaque personne de produire des idées sans que la matrise de l’écriture ou du dessin soit un obstacle, sans distingo d’âges…

Une fois les objets redéfinis, le Réinventaire donne lieu :
- A une exposition dont les habitant.e.s sont accompagné.e.s pour être commissaires d’exposition et assurer les choix, penser l’accrochage, etc. L’exposition donne lieu à un vernissage festif afin de célébrer l’ensemble du projet.
- A l’édition d’un « anti-dictionnaire » reprenant l’index des objets fantasmés. Cette édition est appelée à rejoindre les collections de la médiathèque, faire l’objet d’un dépôt aux archives municipales et être ensevelie pour créer un canular archéologique aux générations futures.

Le Réinventaire intervient sur le volet social en favorisant les droits culturels, l’égalité , la diversité, la capacité de création ainsi qu’en faisant de l’espace urbain un lieu soutenable, de solidarité et d’expression. Il veille à une juste rémunération des intervenant.e.s. Il cherche à réduire les freins financiers, culturels, géographiques et psychologiques pour un accès à toutes et tous. Sur la dimension environnementale en déployant un projet de sensibilisation à la consommation responsable, à la lutte contre le déréglement climatique et l’effondrement de la biodiversité (fête de clôture et projet de l’embarcadère). Mais aussi, en veillant à utiliser des matériaux et matériels de réemploi, en recourant à des savoirs-faire locaux, en minimisant ses trajets et priorisant les transports décarbonés, en ciblant sa communication sur des supports déjà existants.